Delirium - Libre

Athens n'était pas là aujourd'hui, alors j'étais toute seule. Cela ne me gênait pas, mais les autres, ça les troublaient... Ils ne pouvaient s'empêcher de m'exaspérer. Quelle attention : ils ne voulaient pas que je m'ennuis. Alors que je déposais mes affaires dans mon casier, trois "sportifs" sont venus, ont tenté de me "décoincer" comme ils disent. Ils m'ont énervé pendant dix minutes et mes délires revinrent. Leurs bras devenaient des tantacules et je fus prise de peur. J'ai lâché les livres que je tenais et les poussai très violement, si bien que l'un tomba et se cogna la tête contre les casiers d'en face. Je me suis ensuite enfuie jusqu'aux toilettes. Je me suis enfermée dans une des toilettes des filles. Assise sur la cuvette baissée, j'étouffais des sanglots avec difficulté.

Malory rentra dans les toilettes. Maquillage de merde !! Tous les jours elle était obligé de retoucher son maquillage pour ne pas ressembler à un panda ! Elle sorti, son crayon, son mascara et son eye-liner. Elle refermait le tube lorsque la porte s'ouvrit brutalement sur une jolie rousse qui fonça droit dans une cabine sans même la remarquer. Deux secondes plus tard, des sanglots s'élevèrent de ladite cabine.
Maly se regarda dans le miroir, surprise et un peu intriguée. Qui était donc cette fille ? Et que lui était il arrivé pour qu'elle se mette à pleurer aussi bruyamment ?!
Elle se regardait dans le miroir en réfléchissant : cèderait elle à la curiosité, s'attirant sans doute des tas de problème ou s'en irait elle discrètement,pour éviter de devoir consoler une âme en détresse ?! Elle n'avait jamais su comment faire face aux sentiments profonds des gens, s'en sortant toujours par une blague ou une pirouette. Elle ne savait juste pas consoler les gens, leur dire les mots qu'il fallait pour alléger leur peine... Les seules personnes avec qui elle ne s'en sortait pas trop mal restaient ses trois amies les plus proches, comme toujours elles étaient l'exception dans la règle de Maly.

Finalement et comme toujours, la curiosité maladive de Malory prit le dessus ! Pourquoi éviter les ennuis hein ? Beaucoup plus marrant avec !

Malory _ " Euuhh... Ça va ? "

Immediatement elle se reprocha cette question et se tapa silencieusement la tete contre le mur.
*Maly, espece de débile, elle pleure, tu crois que c'est de joie ?*

Je n'avais pas fait à attention à si j'étais en présence de d'autres filles ou non, je tentais de me calmer et pour se faire, j'entrepris de contrôler mon rythme respiratoire. Après trois inspirations, mon visage se crispait à nouveau et des larmes roulaient encore sur mes joues. Mais une voix résonna dans le lieu intime : euh... ça va ? Demandait-elle. Je ne sus que répondre à cela, dire oui serait comme la prendre pour une idiote, dire non serait s'enrôler dans de potentielles explications et qui sait de moqueries, et le silence, stratégie que j'avais longtemps adopté, n'arrangerait en rien les choses sauf que dans l'histoire, se sera moi l'idiote. C-C'est rien...

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